• Et pas de raton laveur sous la douche.


    Vous connaissez certainement "Psychose" d'Alfred Hitchcock.
    Donc vous êtes pris d'une appréhension justifiée en entrant dans une cabine de douche
    et vous y restez le moins longtemps possible.

    Ce soir sera diffusé sur Arte à 22h55
    (vous pouvez vous coucher tard ce soir, demain vous pourrez vous reposer au travail)
    " 78/52: les derniers secrets de Psychose ".
    Un documentaire de 85 minutes consacré à 2 minutes de film.
    Mais quel film, et quelle scène mythique.
    "Psychose" et sa scène de la douche.









    Effrayante scène.
    Pourtant le couteau ne touche qu'une seule fois le corps de l'actrice.
    Corps qui n'est pas toujours celui de l'actrice, mais parfois celui d'une doublure, Marli Renfro.
    Cadrage tiré au cordeau pour ne laisser voir aucune partie de corps "taboue".
    La scène avait été vérifiée au montage image par image.
    Le seul plan où le couteau touche le ventre de la doublure laisse voir un nombril,
    ce qui était osé dans un film américain de l'époque.









    Le sang, c'était du sirop de chocolat.
    Pour le son des coups de couteau assénés par Norman Bates
    les bruiteurs avaient utilisé un gros morceau d'aloyau de bœuf
    et un melon casaba, sorte de melon qui rendait un son, paraît-il, plus dense.
    La révolution végan était en marche.

    Et puis il y a la musique de Bernard Hermann
    qui démarre brusquement quand le rideau de douche est tiré,
    puis épouse l'emballement cardiaque de l'héroïne,
    et s'essouffle à mesure qu'elle perd la vie...

    Vous pouvez revoir la scène dans la vidéo qui suit.
    Mais essayez donc de n'écouter que la bande sonore.
    Je trouve la scène encore plus effrayante.
    On s'est habitué aux images, on sait que c'est du cinéma.
    Mais si on n'a que le son on peut croire que ça se passe chez les voisins.
    Et ça c'est effrayant...


    2'09"











    Ce qui était également nouveau et avait remué les spectateurs à l'époque,
    c'est qu'on n'avait pas l'habitude à de voir la vedette disparaître au milieu du film.
    Qu'elle se fasse agresser,
    oui,
    mais quelques plans plus tard
    on la voyait à l'hôpital reprendre lentement connaissance.
    Dans "Psychose",
    quelques plans plus loin,
    Marion Crane est chargée dans le coffre d'une voiture,
    voiture qui est poussée dans un marécage où elle est engloutie.
    " MAIS ELLE EST VRAIMENT MORTE !!! "
    ressentait alors fortement le public.
    Les spectateurs regardaient la deuxième moitié du film dans un malaise persistant.

    Que les admiratrices d'Anthony Perkins se rassurent.
    D'abord elles n'auraient jamais pu le séduire.
    Ensuite ce n'est pas lui qu'on voit le couteau à la main.
    C'est une doublure.
    Hitchcock trouvait sa silhouette trop identifiable,
    il voulait que l'assassin soit "quelqu'un d'autre".







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  • Exprimons-nous.


    Aujourd'hui on peut leur dire ce que nous pensons.
    À ceux qui ne comprennent pas
    et qui pensent toujours que ce n'est pas de leur faute mais de celle des autres.




    Eyefull Tower

    – Nick Robinson –


    Et hop, c'est top.

    Le dernier pliage/pressage doit faire mal au papier.
    Ouïe Ouïe Ouïe...

    On devrait organiser des cours d'origami à l'école.
    Les enfants feraient beaucoup moins l'école buissonière.





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  • De l'art et du cochon.


    Le Musée de l'Érotisme était un musée
    consacré à l'art érotique sous toutes ses formes,
    dessins, peintures, sculptures, objets, etc.





    Mais voilà,
    un problème de bail non renouvelé,
    aucune solution viable ne s'est présentée
    et le musée a fermé ses portes au public
    le dimanche 7 novembre 2016
    après une vingtaine d'années d'existence.

    Ouvert par Alain Plumey & Joseph Khalifadeux,
    deux amis tous deux fascinés par l'érotisme et ses représentations artistiques,
    le Musée de l'Érotisme accueillait chaque année
    quelques dizaines de milliers de visiteurs.
    Il était situé à Paris dans le XVIIIème arrondissement,
    au 72, boulevard de Clichy, en plein cœur de Pigalle.





    Ce n'était pas un endroit glauque
    où il fallait éviter de toucher à quoi que ce soit
    de peur d'attraper des maladies exotiques, non.
    Bien propre, joliment éclairé comme tout beau musée qui se respecte.











    La première fois que j'y étais allé
    la sono diffusait discrètement
    le premier album du Velvet Underground.
    Une promenade bien agréable.

    On pouvait même y photographier.
    Je préfère toujours demander à la caisse d'un musée.
    Si on me dit oui j'y vais à découvert,
    si on me dit non je me fais discret le flash éteint.
    Donc à partir de maintenant les photos sont en partie de moi.

    Suivez le guide.

    Sur sept niveaux, le musée regroupait des expositions permanentes sur

        - l'art populaire qui montre la sexualité dans son aspect récréatif









    - l'art sacré de la préhistoire à nos jours
    qui se focalise sur la fécondité et la fertilité





        - l'art contemporain (photographies, dessins, peintures, sculptures)




    Œuvre ludo-érotique.
    Le corps dénudé de la dame est entouré d'un câble métallique dénudé lui aussi.
    Et il fallait, à l'aide d'un cercle métallique fixé sur une poignée
    (au bas du tableau à gauche, accroché au petit baffle)
    parcourir les formes de la dame d'un côté à l'autre de l'œuvre.
    Si mettait en contact le cercle avec le câble,
    pûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûp,
    un signal sonore se déclenchait et on avait perdu.
    Mais il n'y avait rien à gagner.








    Kim Kardashian a dû être le modèle.



        - les maisons closes
    (de la fin du XIXème siècle à l’année 1946,
    date de la fermeture de ces établissements en France)




    " Attente "
    – Edgar Degas –

    Il exposait des pièces authentiques
    d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie,
    bref du monde entier, de toutes les époques.



    J'ai presque le même en plus petit.
    Je parle du cercueil.






    On dirait des jouets Kinder




    Le musée abritait aussi des expositions temporaires
    consacrées à des artistes internationaux ou à des thèmes particuliers.
    Les polaroïds envoyés par ses lecteurs à la revue "Union"
    fut un grand moment des expositions temporaires.




    L'ensemble de la collection a été vendue aux enchères.
    Plus de 2.000 objets à caractère érotique et pornographique ont été dispersés.
    Un heureux enchérisseur a ainsi pu repartir
    avec une œuvre de Salvador Dali,
    version en bas-relief de 1977 de sa toile de 1954 au titre évocateur de
    " Jeune Vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté ".
    Rien que son titre devait représenter la moitié de sa valeur artistique.

    Et maintenant, voilà la partie dramatique de l'article,
    je ne savais pas qu'il avait fermé.
    Et je ne savais pas que toute la collection allait être vendue.
    Et je n'ai ainsi pas pu acquérir un petit souvenir...



    J'étais encore beau à l'époque.


    Le moral est bon ?
    Oui. Mais l'immoral aussi !
    – Henry de Montherlant –







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  • Non, on ne parle pas de séjour à la montagne.


    Ni de routes glissantes non mises au noir par mesure d'économie.
    Non.
    Mais de linge de maison.
    Plus particulièrement de parures de lit.

    Les fabricants proposent de nos jours
    des créations originales qui préparent aux rêves.
    De quoi regretter de ne plus être petit.











    Vous allez me dire,
    il faut être allongé correctement dans son lit,
    ne pas bouger,
    avoir la tête bien placée au centre de l'oreiller.
    Oui.
    Mais pour cela il suffit d'attacher l'enfant.
    Ecco.


    Moi je vais continuer à dormir
    élégamment couché dans ma parure rouge et grise.
    La parure assortie à l'habillage de mon blog préféré.





    Et là je pourrai
    me tourner,
    m'entortiller,
    m'envelopper,
    m'enrouler,
    m'emmailloter,
    m'emmitoufler,
    comme je veux.

    Je serai toujours présentable.





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  • En cherchant Éric.


    La solution à la question du 14-Juillet posée ici:
    http://bludog.eklablog.com/plus-belle-la-vie-indice-pour-nos-telespectateurs-a126371164







    1'25"
    Looking for Eric
    Ken Loach
    2009







    1'36"
    Looking for Eric
    Ken Loach
    2009





    Si vous voyez le film,
    que vous aimiez ou non le foot
    le film ne vous fera pas changer d'avis sur ce sport.
    Mais après l'avoir vu vous aimerez Ken Loach, Éric Cantona et les working class heroes.

    Si, c'est possible.





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