• Mais qu'est-ce qu'on va en faire ?



    Il ne faut pas gâcher.






    Vous je ne sais pas, mais moi, non.
    Depuis que j'ai planté la première fois des tomates-cerises il y a quelques années,
    chaque printemps, et même déjà en automne,
    réapparaissent de nouveaux plants alors que je n'ai rien demandé.

    Ça fait un peu forêt de tomates-cerises.





    Là j'ai déjà procédé à un peu de nettoyage.
    Volontaire ou involontaire en marchant dessus
    parce qu'il faut bien pouvoir se mouvoir dans le petit bout de terrain cultivé.

    Et surtout ces plants apparaissent là où il n'avait jamais été prévu
    qu'ils montrent le bout de leur pédoncule.
    Il y en a partout.





    Il y en a même à l'autre bout du jardin,
    près de la clôture qui longe le trottoir,
    là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied avec des graines dans sa poche.
    Et la pire,
    c'est la tomate-cerise complètement anarchiste
    qui pousse dans des interstices de bitume.





    Je suis envahi.
    J'avais pensé un moment que ces plants pouvaient faire office de couvre-sol,
    mais non, ça le fait pas.
    Je pourrais bien sûr tout arracher.
    Et continuer à arracher de mois en mois et d'année en année
    jusqu'à ce que toutes les graines aient disparu.
    Je compte bien commencer cet automne.
    Du moins je leur déclarerai la guerre en partie.
    Parce qu'au fil des années
    les nouvelles tomates-cerises ont réduit légèrement en taille
    et ont également perdu un peu en goût.
    Bien qu'une tomate-cerise mangée après avoir été cueillie tiède au soleil
    reste un divin plaisir.
    Et surtout on peut en manger beaucoup sans être rassasié.

    Mais alors que faire de cette invasion de tomates-cerises
    qui tombent déjà au sol où elles perdent leurs graines qui déjà germent de nouveau.

    En partie on va les cuire, tout simplement.
    Ce sera même involontairement une recette végane.

    Pour ce plat il nous faut
    des tomates-cerises,
    une aubergine courgette,
    du basilic,
    huile d'olive, sel, poivre facultatif,
    et des pâtes,
    ici farfalle,
    mais j'avais hésité, trivelli ou penne rigate le feraient bien aussi.





    Maintenant c'est tout simple.
    Sans l'éplucher on coupe la courgette en petits morceaux.
    Dans une poêle,
    huile d'olive,
    morceaux de courgette,
    tomates-cerises entières
    (elles vont éclater toutes seules pendant la cuisson),
    et basilic haché.





    Pendant que ce mélange cuit une dizaine de minutes,
    vous faites cuire vos pâtes.





    Dès qu'elles sont cuites vous les rajoutez à votre mélange de légumes
    et les laissez faire connaissance pendant trois minutes.

    Vous vérifiez alors l'assaisonnement
    puis vous dressez les assiettes.





    C'est là que vous vous rendrez compte que ce serait meilleur avec du parmesan râpé.
    Vous ferez donc une entorse à votre engagement végane
    et glisserez délicatement vers le végétarisme.

    Pauvres petits veaux à qui j'ai volé le lait de leurs mamans pour faire du parmesan...
    Mais c'est quand même vachement meilleur.
    On ne se refait pas.


    « Elle est pas belle la vie ?C'est aujourd'hui »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Françoise
    Mercredi 15 Août 2018 à 07:04

    C'est malin, tu me donnes faim !

    Ça faisait longtemps que tu ne nous avais pas concocté de rubrique cuisinage.

    Si j'ai bien compris, il faut une aubergine et ensuite il faut couper la courgette ?

    Il a fait très chaud ! yes sarcastic

      • Mercredi 15 Août 2018 à 08:53

        Bon appétit!
        Mais d'où tu sors une aubergine? C'est la forme de la courgette qui t'a inspirée? En tout cas toi tu viens de me donner une envie de moussaka. Ce sera fait la semaine prochaine.

        Il ne faudrait jamais manger de mayonnaise au petit déjeuner. Ça salit toujours le pantacourt fraîchement lavé.

    2
    Françoise
    Mercredi 15 Août 2018 à 07:11

    PS : Tes chlorophytums ont fait des petits, si tu veux offrir des boutures c'est le moment.

      • Mercredi 15 Août 2018 à 09:00

        Je sais donc enfin comment s'appelle cette plante rustique. Le chlorophytum.
        Increvable et se reproduisant à la vitesse des souris blanches.
        Il y a une trentaine d'années on m'en avait offert un petit pot issu d'une culture artisanale.
        Depuis il n'arrête pas de faire des boutures. D'abord je les gardais, puis il y en a eu tellement que j'ai commencé à les jeter. Au printemps tu mets un pot sur une table à l'automne tu as plein de boutures qui tapissent le parquet.
        Et tu ne peux même pas les offrir, personne n'en veut...

    3
    Mercredi 15 Août 2018 à 09:03

    ZUT !
    Je viens de comprendre où se trouvait l'aubergine.
    Je corrige.

    4
    Françoise
    Mercredi 15 Août 2018 à 16:49

    Bravo, pour un garçon c'est bien !

    J'ai réussi à caser une bouture de chlorophytum.

    Le roquefort au petit déjeuner ne salit rien, je te conseille..

      • Mercredi 15 Août 2018 à 18:17

        Je préfère ne pas relever la remarque sexiste.
        Ah mais, je n'ai pas réussi mon certificat d'études sans bosser, hein! :-)
        ("– Passez le certificat d'études, AU MOINS vous aurez UN examen." – La prof de français –)
        Quant à la bouture de chlorophytum il faudra m'expliquer comment tu as fait.
        Pleurs, cris, menaces, chantage, violence, appel à Marlène, invitation à une excursion en voiture à Gênes?
        Les seuls qui acceptent mes boutures ce sont en été les déchets verts à la déchetterie et en hiver la poubelle brune. Parce que les boutures chez moi c'est été comme hiver.

    5
    Françoise
    Mercredi 15 Août 2018 à 22:26

    Merci de ne pas me signaler aux chiens de garde :-)

    Ben j'en connais une à laquelle j'ai offert de nombreuses boutures, parmi les noms connus tamaya et "cactus de Noël", j'ignore le nom des autres, elle veut bien un bébé chlorophytum ainsi qu'un pilea peperomioides, hop, deux bébés en moins !

    Je suis incapable de jeter un truc vivant, rien à faire, j'ai renoncé à me soigner.

     

      • Vendredi 17 Août 2018 à 07:05

        Tu me fais penser à madame Courjault.
        .
        .
        .
        .
        Toute une adolescence et une post-adolescence bercée par Hara-kiri (le clown).
        Ceci doit expliquer cela.

    6
    Samedi 18 Août 2018 à 10:04

    Moi j'en plante tous les ans 4 pieds et elle est très sage,c'est très bon aussi en clafouti

    https://www.cuisineaz.com/recettes/clafoutis-de-tomates-cerises-40808.aspx

      • Samedi 18 Août 2018 à 11:08

        Tes tomates doivent avoir été stérilisées par un adepte des OGM. Les miennes sont des tomates de la variété mélenchonienne, de vraies tomates sauvages.
        ...
        J'déconne, hein.
        Intéressante recette, je crois que je vais me lancer. Ça me permettra de me débarrasser de mes vieux œufs. Il me manque juste le comté. Vais m'approvisionner la semaine prochaine en même temps que tout ce qu'il faut pour une moussaka.
        J'ai juste un peu peur du rendu d'eau dont ils parlent dans la recette. 500g de tomates-cerises coupées en deux mises sur du papier absorbant... Je vais risquer la tomate entière, en faisant peut-être cuire un peu plus longtemps.
        Et après je m'inscris à "Commejaime", mais pour hommes. Une rumeur prétend que les portions sont plus grandes. :-)

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :




    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :