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Pas dans l'habitacle.
Une fois de plus je vais vous parler
d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
La fameuse pub d'Esso
" Mettez un tigre dans votre moteur ! ".
Vous vous en souvenez ?
Oui ?
Ah, vous aussi madame avez plus de 50 ans.
Mais vous ne les faites pas.
Un slogan qui avait fait mouche.
C'était en 1965.
Et pour faire encore mieux passer le message,
Esso offrait alors à ses clients
des petits cadeaux publicitaires
dont la fameuse queue de tigre à accrocher au rétroviseur intérieur
– il n'y avait pas encore de rétroviseur extérieur aux voitures particulières –
ou alors la queue de tigre modèle porte-clés
permettant d'y fixer la clé de contact.
La classe.
Cela rendait le peuple heureux.
Je me demande comment les événements de mai 68 ont pu avoir lieu
avec un peuple aussi comblé.
Malheureusement certains avaient mal compris le message.
Et encore aujourd'hui continuent à persévérer dans l'erreur.
Regardez, j'en ai repéré un dernièrement.
– Cliquer sur la photo pour l'agrandir –
Il entasse ses tigres à l'arrière de la voiture.
– Cliquer sur la photo pour l'agrandir –
Il en a même posé quelques-uns sur le tableau de bord.
Mon gars, c'est dans le moteur qu'il faut mettre les tigres.
DANS LE MOTEUR !!!
Que doit-on penser à la SPA...
11 commentaires -
Bop.
Dans le dernier article
http://bludog.eklablog.com/seuil-minimum-a117691694
un monsieur s'était signalé parce qu'avant d'acheter une carte Monéo
il avait acheté une chose curieuse.
Je vais donc vous parler de cette merveille
sortie du cerveau d'un ingénieux ingénieur.
Le Bi-Bop.
Le premier mobile français.
Ça fait vraiment Chinois
avant qu'ils n'apprennent à leurs petits enfants à construire des iPhones.
Mais je n'ai pas réussi à trouver la nationalité du constructeur.
Peut-être même était-il Français.
Bien sûr, comme tout mobile,
normalement il était d'abord destiné à une utilisation extérieure.
L'ingénieux ingénieur avait pensé à tout.
Il avait fait installer des bornes.
Pour se servir du Bi-Bop
il fallait d'abord trouver une borne permettant de se connecter.
L'endroit où se trouvait une borne était marqué d'un autocollant bleu-blanc-vert
fixé bien haut sur un poteau.
Après avoir parcouru une partie de la ville le nez en l'air pour trouver une borne,
– ça devait être presque aussi dangereux que de téléphoner au volant de nos jours –
il fallait se placer près de la borne et ne pas trop s'éloigner pour passer un appel,
mais également se placer près de la borne
et ne pas trop s'éloigner pour recevoir un appel
que l'on allait recevoir.
Il fallait donc des dons de devin pour recevoir des appels.
Ainsi qu'un abonnement spécifique,
l'option "Bi-Bop Réponse"...
Le Bi-Bop a été lancé en 1991 d'abord à Strasbourg,
puis dans quelques villes seulement,
Lille, Paris, leur banlieue, et quelques villes touristiques.
À Paris on trouvait une borne à moins de cinq minutes de marche.
♫♪♪♫♫ These boots are made for walking ♪♪♫♪♫
Certains survivants disent que la qualité de la communication
était plus que moyenne.
D'autres affirment que la qualité de la communication
était supérieure à celle des nouveaux mobiles.
Bon, en restant en stand-by sous une antenne GSM
il y a certainement également moins de coupures.
Il faut quand même préciser
que la portée d'une borne, disait-on, pouvait aller jusqu'à 300 mètres.
Mais si on sortait de son rayon d'action,
même en entrant dans une zone voisine,
la communication était coupée...
On avait beaucoup d'imagination à l'époque.
On pouvait acheter une base assez chère à installer chez soi.
Pour ?
Pour pouvoir téléphoner avec son Bi-Bop quand on était chez soi...
Il était également adaptable aux entreprises.
Et là, en plus de pouvoir téléphoner grâce à une base d'entreprise
le Bi-Bop pouvait également servir d'interphone...
Il lui auraient fait faire le café il aurait eu encore plus de succès.
Oui, je sais, ça paraît incroyable qu'on ait lancé une telle chose.
Et surtout qu'il y ait eu des abonnés.
C'était un peu la cabine téléphonique réinventée,
sans cabine,
ce qui fait qu'on était mouillé quand il pleuvait.
Ce produit a été lancé alors qu'apparaissaient les premiers téléphones mobiles.
En 1997 il disparaissait,
va savoir pourquoi.
Encore un article de french-bashing, allez vous dire.
Mais faut pas s'étonner que le french se fasse basher en inventant des trucs pareils.
Sauf qu'ici l'Allemagne avait effectué des tests avec la même technique.
Et la Grande-Bretagne l'avait également commercialisé
mais avait arrêté les frais au bout de dix-huit mois.
Par contre j'ai connu des étrangers qui nous enviaient notre Minitel.
14 commentaires -
Encore un non-problème.
Depuis quelques jours les infos
nous bassinent avec notre ministre des finances,
monsieur Sapin
(ça sent le),
qui va montrer ses muscles
et faire mordre la poussière aux banques.
Pour les obliger à ne pas prélever des frais élevés aux commerçants
lorsqu'un achat payé par carte bancaire n'atteint pas la somme de 15 euros.
Je ne sais pas s'il est au courant notre ministre,
mais pour ceux qui aiment payer de petits achats par carte bancaire
déjà presque partout sont installés des terminaux de paiement par contact.
Et c'est justement pour des paiements inférieurs à 20 euros
qu'ils ont été installés.
On peut supposer que les commerçants ne sont pas perdants
puisqu'ils ne rechignent pas à accepter ce mode de paiement.
Un beau coup d'épée dans l'eau
que je n'ai pas entendu être relevé
par nos prétentieux "présentateurs-liseurs" de communiqués de presse.
Mais comme je vous tiens,
j'aimerais quand même vous dire ce que je pense de ce paiement sans contact.
Il y a des problèmes de sécurité et de confidentialité,
c'est vrai,
mais minimes comme il y en a partout de nos jours
si on utilise les nouvelles technologies.
Ce n'est pas ce qui m'a poussé à demander le blocage du paiement par contact
(demande à mon conseiller-client,
ôté une petite croix sur l'écran,
c'était gratuit, heureusement, sans ça je me serais fâché).
Ce qui me dérangeait,
c'était tout simplement un truc qui existe depuis la nuit des temps:
le vol ou la perte d'un objet,
dans ce cas ma carte bancaire.
Parce que jusqu'à présent
il fallait un code pour s'en servir chez un commerçant,
– oui je sais, même ça c'est pas 100% sûr –
ici, non.
Donc on m'emprunte ou me vole ma carte
et c'est comme si on me prenait mon porte-monnaie.
Plein de petits achats possibles jusqu'à ce que je m'en rende compte.
De petits larcins effectués par de petits voyous.
Pas besoin de moyens sophistiqués pour ça.
-:-
Tiens, à propos de paiement par carte,
il y a dans la salle des gens qui s'étaient servi de Monéo,
la fameuse révolution plus d'argent liquide en poche ?
...
Oui, vous monsieur ?
Ah.
Vous aviez également acheté un ... ?
...
Oui ?
Ah.
On parlera dans le prochain article de ce qu'avait également acheté le monsieur.
(Teasing)
35 commentaires -
C'est seulement comme ça qu'on peut se comprendre.
Ou pas.
Il y a deux mondes qui coexistent.
Et l'un des deux,
malgré que ce soit l'élite,
ou bien justement parce que c'est l'élite de la nation,
ne comprendra jamais pourquoi l'autre monde ne le comprend pas.
Pétillon / Le canard enchaîné / 20 mai 2015
Le jour où les technocrates manifesteront,
ceux qui n'iront pas à la manif pourront toujours dire comme excuse
" – Je ne peux pas venir,
je dois traverser l'eau en équilibre horizontal
par immersion prolongée de la tête
dans un milieu aquatique profond standardisé ".
Ah, elles doivent être sympas les pauses-café à l'ENA...
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